' Tentiiiiion ... Femme Enceinte ! [Rine & Ryan]

[Ayé enfin réponduuu ... Désolé pour le temps]

Le temps passer et bien évidemment, lentement, affreusement lentement. Après tout … C’était toujours le cas, le temps passer très lentement quand les personnes étaient dans une situation critique, tel que celle-ci. Rine était elle enceinte oui ou non ? Au fond bien entendu, Ryan espérait qu’elle se soit tromper sur toute la ligne, bien qu’attendre un enfant soit sûrement l’une des plus belle chose au monde. Mais là, bien qu’elle semblait plutôt être une fille évoluée malgré son apparence rebelle, Ryan se disait que pour elle, c’était trop tôt, beaucoup trop tôt. Etre enceinte a son âge … Non ça ne pouvait pas être une bonne chose, elle devait encore profité de sa jeunesse une fois sortie de ce pensionnat et non s’occupé d’un enfant, alors qu’au fond, elle en était une, oui Rine était une petite enfant fragile qui se cachait sûrement sous une solide carapace … Un jour celle-ci se briserait et elle serait sûrement perdu, affreusement perdu.

Alors qu’il était perdu dans ses pensées, plus précisément, perdu sur le cas de Rine, celle-ci sortie des toilettes, lui annonçant alors qu’elle était belle et bien enceinte. Pendant quelques instants, il eut comme l’impression que le sol se dérobé sous ses jambes, qu’il allait s’écrouler sans pouvoir se retenir. Etrange, pourtant, ça ne le concerner pas tant que ça … Ce n’était pas lui qui était enceinte, ce n’était pas lui le père du bébé, mais c’était tout comme. Il était ici depuis peu de temps, mais il se sentait comme coupable de ne pas avoir été là pour empêcher ça … Devait il interdire les allées et venait des filles dans le dortoir des garçons et vice versa ? Non … Ce serait inutile … Il y avait hélas d’autre endroit comme le quartier des élèves qui leur été privé, les adultes n’y allaient que très rarement pour tenter de leur laisser le plus d’intimité possible … pour qu’ils ne se sentent pas non plus comme dans une prison, bien qu’au fond c’était sûrement déjà le cas …

Le jeune homme ne savait pas trop quoi dire, quel mot devait il dire pour la réconforter et puis cela aurait il réellement servit a quelques choses ? Sûrement pas non, elle se ficherait certainement complètement de ses paroles réconfortante, lui crachant sûrement au visage qu’il ne pouvait pas comprendre comme elle l’avait déjà fait, qu’il ne comprendrait jamais. Et c’était vrai, mais il voulait l’aidait, après tout, il n’était pas ici en tant que simple décoration … Son métier n’était pas de rester enfermer dans le bureau avec une tonne de paperasse ou encore d’arpenter les couloirs pour leur crier dessus a la moindre occasion. Certes ça en faisait partie, mais il était là, en priorité, pour faire tout son possible pour leurs apporter son aide, du mieux qu’il pouvait, bien que la plupart du temps, ça ne soit pas toujours très facile bien entendu … Après tout c’étaient des délinquants, normal qu’ils lui donnent du fil a retordre non ? Etant donné que pour lui, il était inutile de la consoler, tout du moins pour le moment, il se surprit a lui demandé quelque chose de normal après tout, qui était le père ?

Aussitôt après avoir prononcé ses paroles, il les regretta presque aussitôt sachant qu’il allait sûrement ce faire envoyer chier, elle lui dirait que ce n’était pas ses affaires, que ça ne changerait plus rien, qu’il sache ou non de toute manière, elle était enceinte point finale. Oui il anticipé, et pour lui au fond, c’était ainsi que ça allait se passer … Ou encore il y aurait la deuxième solution qui vint prendre place dans son esprit avec un peu de retard. Celle-ci lui laissait entrevoir une jeune fille un peu hésitante, mais qui finalement, malgré un dur combat dans sa tête se disait que ça n’avait plus d’importance que cachée la vérité. Sans ronchonner ou faire de mauvaise manière, la demoiselle au caractère de feu qui peu a peu se radoucissait, lui révèlerait alors le nom de celui qu’il attendait, le futur papa, qui serait certainement très surpris. Ryan fut finalement surpris de voir que c’était la deuxième solution qui fut mise en place. Non sans être contente sûrement, la demoiselle lui révéla alors ce fameux nom qui était tout simplement celui de … Quentin. Quentin … Ah oui ça lui revenait en mémoire, il avait eut un cours entretien avec lui, qui n’avait jamais été terminé, hélas …

« Quentin … Je vois »

Je vois ? Que voyait il ? Aucune idée. Alors pour avait il lâcher un ‘Je vois’ ? Encore une fois, aucune idée. Il était sorti tout seul comme la phrase précédente qui avait été de demandé qui était le père du futur enfant. Une autre question, sûrement plus importante que les autres lui brûlaient les lèvres. Comptait elle réellement le garder ? Si oui, avait elle réfléchit suffisamment a la question ? Non, elle n’avait pas encore réfléchit, et il lui faudrait certainement un long moment avant de savoir réellement ce qu’elle voulait, ce que bien sur Ryan comprenait parfaitement. Il n’était pas enceinte certes, mais il savait que ce genre de décision inattendu ne ce prenait pas à la légère … Sa question le fit sourire intérieurement, rien n’apparut sur son visage qui était toujours aussi neutre. S’il allait le dire a Quentin ? Qu’elle question, bien sur ! Il avait tout de même le droit de savoir qu’il allait être papa, et celui-ci désirerait certainement s’entretenir avec elle non ? Sûrement. Au départ, le directeur, se contenta d’hocher la tête pour toute réponse a sa question, puis finalement, il joignit la parole aux gestes.

« Oui bien sur… Il a le droit de savoir après tu ne crois pas ? »

La réponse serait sûrement oui, a moins qu’elle ne veuille pas ce l’avouer, ce qui ne serait pas si étonnant que cela selon Ryan Sullivan. Une fois de plus, le directeur se perdit dans ses pensées, ne voyant pas alors Rine retourner dans la salle de bain des filles pour aller récupérer ses affaires. Pendant ce temps, il imaginait la scène entre le jeune homme et la demoiselle. Comment allait réagir celui-ci ? Allait il être fout de rage, l’insultant de tout les noms ? La haïr jusqu’au plus profond de soit ? Ou alors allait il accepter ses responsabilité, lui disant que ce n’était rien, qu’il était là, qu’il allait tout faire pour que tout ce passe bien ? Ryan ne savait absolument pas comment cela allait ce passer. Il n’avait pas parler suffisamment avec Quentin pour savoir comment celui-ci pourrait réagir. Il soupira alors doucement quand il fut soudainement surpris par la voix de Rine qui désirer allait a son bureau pour en finir enfin avec tout ça.

Ryan se contenta alors une fois de plus, d’hocher la tête, la devançant alors. Il avança dans les couloirs silencieux, comme si c’était le couloir de la mort et que les deux jeunes gens silencieux, s’avançait vers la chaise électrique, vivant leur dernier instant. C’était tout comme, ils étaient tout deux blancs comme un linge, comme s’il venait de voir un fantôme. Ce fut alors en silence, qu’ils gagnèrent le bureau vide de Ryan …

[Humf, mettez trompé, j'avais répondu dans la salle de bain, j'ai modifié !]

[Gomenasaï… En retard moi…comme d’hab’]

Rine, pour la première fois en dix neuf années d’existence sur cette petite planète, se remettait en question et acceptait l’hypothèse de s’être peut-être trompée. Sous le choc de la nouvelle, elle se sentait devenir marionnette de bois au fils rompus, simple jouet étalées sur le sol de la destinées qui s’achrnait contre elle. Mais était-ce bien un mal ? Elle ne savait pas, elle ne savait plus.

Tout venait de disparaître, sa confiance en elle, sa rage, le monde et les autres… Parce que désormais, rien ne comptait plus que cette nouvelle qu’on venait de lui asséner, elle était enceinte, en cloque, elle s’était faîte engrossée et tout un tas d’autres termes tout aussi vulgaire et humiliant qui ne parvenait pas encore à le lui faire réaliser. Et pourtant, inconsciemment, la jeune nipponne glissa sa main sur son ventre, comme si elle cherchait à ressentir la vie qui était en elle…

La question fatidique tomba alors… Le père. Pourquoi soulevait-on toujours autant de question sur le père dans ce genre de cas ? C’était idiot, elle était là elle, et c’était sûr, c’était bien elle la mère de ce marmot ! Seulement, Rine semblait oublier que pour être un enfant, il faut être deux, et que cela était une des règles immuables de l’histoire de l’humanité.

Elle soupira, sentant cette blessure encore mal refermée se rouvrir douloureusement tandis que les souvenirs de cet être affluaient dans son esprit. Détestable Lucifer, homme capable du pire, comme du meilleur, personne qui avait su la faire succomber à un sentiment qui jusqu’alors lui avait été inconnue. Bon sang, il l’avait rendue si faible ! Si dépendante de lui ! Et maintenant qu’il était partie, comment pourrait-elle se sevrer ? Ses serrer contre lui était comme un besoin vital, et elle allait devoir s’en passer.

Mais qu’importait… Enfin non, c’était important ! Oh et puis tout était si floue ! Depuis quand avait-il quitté Rose Red déjà ? Une semaine, quelques jours, une éternité ? Elle était perdue, elle se sentait si…Fragile ! Et dieu sait comme elle haïssait ce mot. Doucement, elle murmura le prénom de celui qui avait été son amant, cela n’avait pas été le seul, mais cela ne pouvait être que lui, il n’y avait d’ailleurs plus eu que lui lorsqu’il était entrée dans sa vie.

*Quentin…*

Ce nom continuait encore et toujours de résonner en elle avec cette sonorité si particulière… Un sourire étrange vint se peindre sur le visage pâle de la jeune femme mais bien vite celui-ci disparu. Regard noir, poing serré, visage fermé, et tout cela mêlé à l’énergie du désespoir !

« Non !!!! Ca ne le regarde pas ! Ca ne le regarde plus ! Pas plus que le fait qu’il sache ou non vous regarde, vous, à part pour apaiser votre petite conscience ! Faîtes comme si vous n’aviez jamais entendu son prénom ! »

Son ton était glacial, empreint d’une note de tristesse qu’elle ne pouvait pas dissimuler, c’était trop douloureux, trop intense pour qu’elle ignore tout cela. Et bon sang comme elle avait envie de pleurer, de hurler, de taper avec toute la force qu’il lui restait ses poings contre les murs de ce foutu pensionnant qui l’avait accueillit ! Mais elle n’en avait plus la force, et après tout, elle n’avait plus le courage de rien et déjà elle serrait les poings pour retenir ses larmes.

A demi mot, elle lui demanda de partir pour rejoindre son bureau, elle semblait déjà plus résignée, après tout, que pouvait-elle bien faire ? Il fallait parer au plus urgent, et il s’agissait de Setsuna… Juste de lui, elle voulait entendre sa voix, lui expliquer, lui raconter, même s’il la jugeait. Elle estimait par sens de la famille qu’il devait savoir. Récupérant ses affaires dans la salle de bain, elle suivit silencieusement le sous directeur, ignorant parfaitement le regard des rares camarades qu’elle croisait…

Enfin ils arrivèrent à destination, et sentant le poids qui écrasait ses épaule la faire défaillir, la jeune femme gagna l’un des sièges devant le bureau. Ses yeux se posèrent sur le téléphone et elle arrêta son geste lorsqu’elle voulut le saisir.

Relevant ses yeux vers Ryan, le visage tellement neutre qu’il en devenait effrayant, elle laissa s’échapper ses quelques mots au sujet de Quentin :

« Comment comptez-vous le prévenir ? »